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  • Photo du rédacteurM@agilitybox

Comment courir un semi-marathon à l'arrache !

Bon ok, si vous n’avez jamais couru de votre vie et n’avez pas de routines sportives hebdomadaires, mon sujet sera hors de propos, soit! Et en même temps…


Un défi improbable

Il y a quelques mois, je me suis inscrit au semi-marathon de Genève pour le printemps (ping Philou 🤣). Bon ben c'était la semaine dernière, dimanche 7 mai 2023. J'avais alors tout l'automne et l'hiver pour me préparer. Cependant... bon dites-le aussi, l'hiver c'est fait pour manger des fondues et des raclettes et hiberner 😉

Du coup, je me suis lancé le défi improbable de courir ce semi-marathon avec une préparation, disons-le franchement, minimaliste. Je n'avais effectué que trois sorties avant la course. Pourtant, contre toute attente, j'ai bouclé le semi en 2h01. Ce récit est celui d'une aventure remplie de surprise, d'amusement et de dépassement de soi.


Tout d'abord, comment est-ce possible de se lancer dans un tel défi avec seulement trois entrainements ? Eh bien, je pense que c'est un certain idée du défi et de la réalisation que je connecte assez volontiers à l'agilité et l'entrepreneuriat. Après tout en vieux français une "entreprise" signifiait "projet"... On entend souvent parler de l'agilité et l'esprit d'entreprendre (et intrapreneuriat) dans le monde professionnel, mais pourquoi pas l'appliquer à notre vie quotidienne et sportive ? L'agilité ce n'est pas qu'une gestion de projet, c'est aussi des comportements, une approche (mindset), c'est être capable de s'adapter rapidement et efficacement aux changements, de tirer le meilleur parti des ressources dont on dispose et de prendre des décisions basées sur l'expérience et l'empirisme.


L'entreprise agile comme alliée

C'est ainsi que, porté par cette idée "d'entreprise agile", j'ai appliqué plusieurs principes clés à ma préparation. Tout d'abord, j'ai adopté une approche itérative et incrémentale lors de mes entraînements, en ajustant mon rythme et ma distance en fonction de mes sensations et de ma progression. J'ai fait le strict nécessaire mais des choses qui me paraissaient être des éléments de références clés pour apprendre : 1 sortie de 10km avec D+, une sortie de 15km (j'ai tenté) avec du D++ (j'étais mort!) et une sortie de fractionné 9km D+. J'ai aussi appliqué des conseils de coach sportif, notamment 1h la veille sur de la mobilité et des étirements. Ensuite, j'ai développé ma capacité à gérer l'incertitude en acceptant le fait que je ne pouvais pas tout contrôler lors de la course, et en me préparant mentalement à faire face à l'imprévu. Enfin, j'ai cherché à améliorer constamment ma performance en tirant des leçons de chaque étape de cette aventure et en m'adaptant en conséquence.

Lors de la course, j'ai eu des moments de pur bonheur et d'euphorie, comme ces deux kilomètres où j'ai doublé des coureurs en chantant à tue-tête (ils me regardaient genre "c'est qui ce fou!" 🤣 #lsucreetendorphines). Mais j'ai aussi connu des moments plus difficiles, pendant lesquels mes pieds me brûlaient et mes tendons me faisaient souffrir (ping à ceux qui savent...). Pourtant, j'ai tenu bon, porté par cette résilience et cette volonté de me surpasser. Le truc drôle c'est que j'ai aussi fait une insomnie la veille alors je ne partais pas pour la perf' ;)


Avec quoi je repars de cette expérience?

J'ai fait une hypothèse ! Celle de vouloir prendre du plaisir à courir le semi-marathon sachant mes contraintes et conditions de préparation. J'ai réalisé pleins d'expérience sur ma route de préparation, comme le jour j. J'ai même dépassé mes espérances! Si je devais donner un conseil aux personnes qui veulent se lancer un défi similaire (et pas qu'en sport...), ce serait de ne pas sous-estimer l'importance de la préparation mentale et de la résilience... Bref de la connaissance de soi et toute une "boîte à outils" pour mesurer et "se mesurer". Certes, il est préférable d'avoir un entrainement physique adéquat, mais la force mentale et l'agir agile peut vous aider à surmonter des obstacles insoupçonnés.


Et puis, il y a cette anecdote cocasse : mon chrono a décidé de me jouer des tours et m'a disqualifié pour cause de "course non terminée", alors que j'avais bel et bien franchi la ligne d'arrivée. Les organisateurs sont en train de régler ce problème, mais cela prouve qu'il faut toujours garder son sens de l'humour et relativiser les choses, même dans les situations les plus sérieuses.


En résumé, mon expérience du semi-marathon de Genève m'a appris que mettre de l'agilité dans sa préparation et sa façon de faire en général, la résilience et la préparation mentale sont des alliées de taille pour réussir un défi sportif.


Et si vous osiez vous aussi ?

En tant que coach spécialisé dans l'agilité et la résilience pro, je suis convaincu que ces principes peuvent être appliqués avec succès non seulement dans le sport, mais aussi dans la vie professionnelle et personnelle. Pour ça, mieux vaut avoir une boîte à outils pleine de ressources et c'est pour cela que je vous propose "AgilityBox". Pour vous aider dans vos "entreprises agiles" (lire projets agiles), que ce soit à titre perso ou pour votre organisation. J'espère que mon récit pourra vous inspirer et vous stimuler à oser des aventures quelle qu'elles soient !


Et d'ailleurs, si vous en avez le besoin, sachez que j'offre des 🫧bulles d'écoute de Kedo👂 dans le cadre de la coaching week ICF. Profitez-en !


Photo de Egor Kamelev Pexels






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